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Let's go ETAPS!
19 mars 2008

le Tchad

Le Tchad

Le Tchad est un pays vaste et de faible densité humaine. Le tiers nord du pays est occupé par le Sahara, et presque vide d'hommes. Il est situé au sud de

la Libye

, à l'est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l'ouest du Soudan. Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l´Afrique du nord et l´Afrique noire.

tchad

Langue officielle

Français, Arabe

Capitale

Ndjamena
12,110°N, 15,050°E

Plus grande ville

Ndjamena

Forme de l’État
-
Président
Premier ministre

République
Idriss Déby Itno
Delwa Kassiré Coumakoye

Superficie
- Totale
- Eau (%)

Classé 21e
1 284 000 km²
1,9%

Population
- Totale (2007)
-
Densité

Classé 80e
9 826 419 hab.
8 hab./km²

Indépendance
- Date

de la France
11 août 1960

Histoire

Le Tchad fut érigé en colonie en 1920 dans le cadre de l'AEF (Afrique équatoriale française). Sous l'impulsion du gouverneur Félix Eboué, il fut la première colonie française à se rallier à

la France

libre en 1940.

Devenu république autonome en 1958, le Tchad accéda à l'indépendance le 11 août 1960 sous la présidence de François Tombalbaye. Celui-ci dut bientôt faire face à la révolte des populations du Nord, en majorité musulmanes, ce qui l'amena à solliciter l'aide des troupes françaises en 1968. Après l'assassinat de Tombalbaye en 1975, le pouvoir échut au général Félix Malloum, qui dut céder la place au nordiste Goukouni Oueddei à la suite de la première bataille de Ndjamena en 1979. En 1980, la seconde bataille de Ndjamena permit à Goukouni Oueddei d'évincer son rival, Hissène Habré, avec l'aide décisive des troupes libyennes.

Après l'échec d'un projet de fusion entre le Tchad et

la Libye

en 1981, les troupes libyennes se retirèrent dans le cadre d'un accord conclu avec le gouvernement français. En 1982, Goukouni Oueddei fut renversé à son tour par Hissène Habré, qui dut faire appel l'année suivante aux troupes françaises pour contenir une nouvelle invasion libyenne. En 1987, une contre-offensive des forces tchadiennes contraignit finalement les troupes libyennes à évacuer le pays, à l'exception de la bande d'Aozou qui ne fut restituée au Tchad qu'en 1994.

En 1990, Hissène Habré fut chassé du pouvoir par Idriss Déby Itno, qui est en place depuis lors. Paradoxalement, ce dernier semble bénéficier aujourd'hui du soutien de

la France

et de

la Libye

, face aux divers mouvements de rébellion qui seraient plus ou moins encouragés par le Soudan voisin, en liaison avec le conflit du Darfour.

Conflit au Tchad

Samedi 2 février 2008 vers 8h00 du matin à N’Djamena la capitale du Tchad que les combats ont commencé, des forces rebelles qui ont traversé en cinq jours le pays d’est en ouest pour tenter de renverser le président Idriss Déby Itno sont bien équipées, montées à son bord de véhicules 4x4 armés de mitrailleuses lourdes, et dotées de lance roquettes et de fusils d’assaut Kalachnikov (AK-47).

Mardi 5 février 2008, les rebelles qui ont attaqué N'Djamena au cours du week-end ont accepté mardi le principe d'un "cessez-le-feu immédiat", mais accusent

la France

d'avoir "causé d'énormes victimes civiles" dans la capitale lors d'une "intervention directe".

Le principal chef de la rébellion tchadienne, le général Mahamat Nouri, a affirmé mardi que l'aviation française avait "bombardé" les positions des rebelles pour protéger le régime du président Idriss Deby Itno. "L'aviation nous a bombardés depuis hier matin jusqu'à ce matin une heure du matin", a affirmé le général Nouri sur Europe 1.

Interrogé pour savoir si la rébellion était en mesure de lancer une nouvelle offensive contre les forces du président Deby et prendre la capitale N'Djamena, il a répondu: "Absolument. C'est certain, sans l'armée française oui". "Compte tenu de la résolution qui a été prise hier par les Nations unies donnant mandat à

la France

d'intervenir pour protéger le régime, nous serons amenés à prendre des nouvelles dispositions", a-t-il aussi dit, sans plus de précisions.
Entre 15.000 et 20.000 Tchadiens se sont réfugiés au Cameroun au cours des derniers jours pour échapper aux combats entre rebelles et armée gouvernementale à N'Djamena, a indiqué mardi le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Des dizaines de milliers de civils ont fui lundi N'Djamena, où régnait un calme précaire, tandis que les pressions internationales s'accentuaient sur les rebelles tchadiens et les autorités de Khartoum, accusées de les soutenir. Dans la capitale tchadienne d'où les rebelles s'étaient retirés dimanche soir, l'armée semble avoir repris le contrôle de la situation, mais les combats du week-end ont fait "beaucoup de morts" et au moins 500 blessés, selon un premier bilan très partiel établi lundi de source humanitaire internationale.

L’ Arche de Zoé

L' Arche de Zoé est une association française loi 1901 qui déclare avoir pour objectif l'aide aux enfants orphelins et l'aide humanitaire.

L'association a été fondée et est présidée par Éric Breteau, pompier volontaire à Argenteuil et par ailleurs ancien président de

la Fédération

française de 4x4.

Créée à l'origine pour venir en aide aux enfants victimes du tsunami de décembre 2004 en Asie, notamment dans la région de Banda Aceh en Indonésie, elle étend ses activités au Soudan et au Tchad en 2007, au travers de l'« Opération Darfour », également désignée comme opération « Children Rescue ».

Lors des opérations de l'association au Darfour, deux associations connexes regroupant les familles qui souhaitaient accueillir des orphelins du Darfour sont créées :

- Le Collectif des familles pour les orphelins du Darfour (COFOD) en France le 17 juillet         2007

- et Kiro et Louna — COFOD en Belgique le 14 septembre 2007.

Objectif

L'« Opération Darfour 2007 » vise à collecter des dons et à organiser l'évacuation d'enfants de moins de 5 ans orphelins (jusqu'à 10 000) afin de leur faire obtenir un statut de demandeur d'asile via des familles d'accueils, voire de permettre par la suite à ces familles d'accueils de procéder à une adoption simple ou plénière des enfants recueillis à la condition nécessaire que l'asile ait été accordé, puis que l'administrateur ad hoc qui représente l'enfant ait fait une demande de naturalisation, que celle-ci ait été acceptée, ce qui permettrait la demande d'agrément et l'attribution éventuelle par les services de l'aide sociale à l'enfance (ASE)[13]. Les dons faits à l'association étaient en moyenne de 1 490 € par famille.

Déroulement de l'opération

Au moins une partie des parents des enfants concernés ont reçus de fausses informations sur l'objectif du projet. []Les membres de l'association l'Arche de Zoé sont accusés d'avoir su qu'il ne s'agissait pas d'orphelins, mais ceux-ci le nient. Des organisations humanitaires telles que l'UNICEF ont dénoncé la démarche de l'Arche de Zoé.

Le 25 octobre 2007, plusieurs bénévoles et responsables de l'association qui accompagnaient un groupe de 103 enfants sur le point de quitter le Tchad, sont arrêtés par les autorités du pays[], de même que les membres d'équipage de l'avion affrété à cet effet auprès d'une société espagnole. Ils sont soupçonnés par les autorités locales de se livrer à un enlèvement d'enfants.

Le procès a débuté le 21 décembre 2007 devant

la Cour

criminelle de N'Djamena.

Les six ressortissants français sont accusés de « tentative d'enlèvement » sur 103 enfants prétendus orphelins. D'après le code pénal tchadien Éric Breteau (37 ans), Émilie Lelouch (31 ans),

Alain Péligat (56 ans), Philippe Van Winkelberg (48 ans), Dominique Aubry (50 ans) et Nadia Merimi (31 ans) risquent de 5 à 20 ans de prison accompagnés de travaux forcés.

Le réquisitoire du procureur général a plaidé pour une peine de 7 à 11 ans de travaux forcés tandis que les avocats des accusés ont plaidé l'acquittement.

Le verdict rendu par la cour de justice le 26 décembre 2007 à 18h30 condamne les six membres de l'association à huit ans de prison assortis de travaux forcés et à une condamnation pécuniaire de 4,12 milliards de francs CFA soit environ 6,5 millions d'euros (40 millions de francs CFA par enfant), à payer aux familles solidairement avec deux autres condamnés dans cette affaire.

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